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#IMPLICATION DE L’HOMME dans la FIN DES TEMPS# de P. C. Aubrit St Pol et François Quinquin (suite)











#L’humanité produit l’Antéchrist#


#Commentaire des chapitres #XIII et #XII


Le #chiffre de #bête – Considérations


Les Saintes Ecritures sont l’objet de recherches, certaines spéculatives d’autres opératives, ces dernières se chargent de possibles néfastes parce que l’intention des chercheurs ne s’ordonne pas à la compréhension de la Révélation mais s’inscrivent dans une démarche gnostique.

Lucifer, le maître de la fausse lumière, suscite l’appétence pour le mystère, pour une puissance, un secret qui ferait d’un homme ordinaire, un super-élu pourtant, ce besoin de connaissance a pour origine un appel intérieur à la conversion, à la recherche de la vérité. Le salut est simple à obtenir, mais il demande l’humilité, une ascèse intérieure exigeante. L’homme est invité à coopérer pas seulement avec la grâce sanctifiante mais également à la vérité qu’il doit accepter de recevoir par la Révélation et faire l’effort de la comprendre, la vérité a son Principe : le Verbe, elle est substance. Il ne suffit pas de croire, il importe de connaître l’objet de notre foi. L’ignorance volontaire ou par fainéantise est une faute grave. L’Apocalypse et l’Evangile de saint Jean ont toujours fait l’objet de curiosité malsaine, impure. La période allant des années fin soixante au début des années quatre-vingt fut celle de l’exaltation de l’occultisme, du retour des gnoses avec le New Age qui réactiva les courants gnostiques, mais en amont, le romantisme fit naître cet intérêt malsain. La cartographie sociale de ces milieux se caractérisait alors par une adhésion de confort au socialisme mitterrandien, au mouvement hippy ainsi qu’à des figures improbables comme Castro et le Che Guevara. Ils regardaient aussi vers les vestiges de Mai Soixante-huit. La plupart avaient au bec le joint humide des effluences que les mandarins soixante-huitards avaient rejetées de leur caleçon de fil et crachouillées dans le fond de leur verre à whisky. Ils étaient dans une errance aigre et ennuyeuse, s’efforçant de faire porter leur ombre par les autres, brisés qu’ils étaient par le rejet de toute forme d’autorité et surtout celle de la vérité qu’ils avaient apprise des aînés.

Le chiffre de la bête suscite des curiosités vilaines, qui entraînent les curieux vers la damnation. Ils se mettent en quête d’une vérité cachée, d’une puissance à retrouver, d’une justification névrotique à leur rejet de la foi chrétienne, à leur mal être qu’ils entretiennent comme le jardinier ses plantations. C’est une voie sans issue. Ils se soumettent à la dictature de leurs concupiscences sous des formes très subtiles, teintées d’altruisme. Ils sont dominés, aveuglés par celle des affects, marée noire larmoyante, des bons sentiments, sortie d’une bonbonnière rose brisée et qui renforce leur refus du réel. Ils ne cherchent pas à se connaître, mais à s’ensevelir, ils ont besoin d’accuser, un nouveau bouc émissaire qui leur ressemble. Ils ne s’aiment pas. Ils préfèrent l’irréalité, le rêve, l’idée qu’ils se font des choses. Ils consultent devins de toutes sortes sans se rendre compte qu’ils collaborent à l’expansion du mal1 et, les voici prisonniers des gourous, des sectes et des renouveaux du « caresse-moi là » où ça fait du bien.

Ni la Révélation chrétienne, ni mosaïque, qui n’en forment qu’une, sont à mystère. Là où la connaissance du vrai est donnée se trouve la lumière et l’amour : aimer en vérité, c’est connaître l’objet de notre amour. Dieu se donne à connaître, à aimer et à manger. La Doctrine de l’Eglise n’a pas d’ombre ni de secret réservé à de potentiels initiés ; bien au contraire, elle est ouverte, elle s’expose à la lumière du jour et, c’est bien là sa dangerosité pour bon nombre de pouvoirs qui sont dans la dissimulation, l’obscurité. Le symbolisme chrétien résume des points de doctrine, il n’est pas ésotérique ; au Moyen Âge l’illettré lisait sa cathédrale comme un livre de catéchisme.


Chapitre XIII


« Puis je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes le nom de blasphèmes. » (v.1)

La Bête :


La bête, selon ce qu’en dit Jésus à Vassula Ryden, est l’image de la franc-maçonnerie, ce qui est chose certaine. Mais considérant ce que nous savons des sociétés secrètes, il peut être proposé que la désignation par franc-maçonnerie n’est pas exclusive d’un groupe spécifique d’individus, mais un ensemble de ces cellules occultes antichrétiennes ayant la prétention de diriger le monde ainsi que ces groupements de mystico-dingos. C’est un assemblage hétéroclite de personnes enfoncés dans l’erreur, s’excluant à toute conversion et miséricorde et ayant en commun le refus d’une vérité qui est extérieure à eux. Elles ne veulent pas adhérer qu’à la leur propre.

De nos jours, il s’observe, qu’un nombre croissant d’âmes s’enfoncent dans le péché sans remord, comme s’ils avaient donné leur liberté définitivement au démon. En 1950, à une mystique italienne, Jésus confiait que notre époque dépassait dans le péché celle d’avant le Déluge noétique, et, il précisait : « Pourtant je suis venu. » Nous devons accepter l’impensable pour nous fidèles, que des individus puissent être indifférents à leur salut au point de l’avoir perdu dès cette terre, car ils ne sont pas disposés à collaborer, à coopérer avec la grâce sanctifiante. Il ne suffit pas de demander pardon, certes c’est essentiel, mais encore faut-il être déterminé à coopérer à la grâce reçue ce qui demande d’aller jusqu’à l’effort exigé, pleurer sur notre incapacité d’y parvenir, mais l’acceptation d’une certaine passivité qui esxprime une disposition intérieure à une humilité qui repose dans le Sanctuaire des Trois Cœurs Sacrés, Dieu descend en nous avec fruits pour que nous soyons avec Lui vainqueurs en nous du mal qui nous accable. Ceux qui ne coopèrent pas refusent d’engager leur liberté, il vaut mieux pour eux qu’ils cessent de fréquenter les sacrements, car leur condamnation s’alourdit pour la perpétuation de leur faute. On ne se moque pas impunément de Dieu.

La bête est la production tout à la fois de groupes organisés et de personnes installées dans le refus de la Miséricorde, mais il ne faut pas minimiser la responsabilité de la franc-maçonnerie2, car dans cette fin de temps, elle est première et monstrueuse, sa puissance de destruction est actrice de sa défaite, de sa condamnation, mais elle génère d’immenses souffrances.


La mer :

La mer symbolise l’inconscient, la foule anonyme, manipulable surtout avec les techniques actuelles, par les satellites, elles modifient le comporte­ment des individus lors d’une manifestation comme en Bolivie.

L’eau est un élément physique instable, qui symbolise le psychisme qui est le lieu par où transitent les démons tant que le corps spirituel n’est pas installé pleinement. Il est la partie de la personne la plus exposée aux œuvres de Lucifer depuis le péché originel et, c’est par là que s’exercera par la séduction l’Antichrist, qui recevra ses ordres de Lucifer. La foule sera son arme, il emploiera sur elle une technologie transgressive, renforcée par l’infestation des anges-démons. Le filet de l’oiseleur. Ils le suivront comme des brebis à cause de leur rejet de Dieu et de l’Église. Les gnoses désignent en général notre époque comme celle du verseau3, ce qui exact, mais à ceci prêt qu’il s’agit ici de l’inversion de l’homme, qui affirme, assoie son règne en faisant appel aux démons pour atteindre les puissances prêter-naturelles d’où l’inversion des possibles dans le magma composite des courants écologistes complètement investis par les réseaux occultes ce qui explique l’engagement de Greta Thunberg, un coup de maître dans l’art de la manipulation. Certes, il faut protéger la création, mais lutter contre des lois transgressives or, les écolos les défendent ? La pollution est d’abord le résultat de notre péché collectif et individuel. L’ère du verseau est l’image inversée de l’Agneau de l’Apocalypse, Lui, réalise l’hypostase de Dieu avec l’homme, tandis que le verseau réalise une hypostase avec l’animal, c’est ce que signifient le bestiaire et la tête d’homme du sphinx. Le verseau est représenté par l’image de l’ange ou celle de l’homme portant une jarre et renversant de l’eau, il s’agit en fait des ondes manipulées à commencer par celles de la radio-activité. C’est l’homme meshommisé, qui s’unit et s’accomplit grâce aux puissances infernales par son adhésion aux transgres­sions naturelles et surnaturelles, ce que signifie le sphinx. Il y a danger pour ceux qui s’éloignent du Droit et de la Loi Naturel, ils sont les premiers visés par la bête. Les anges-démons ont leurs couloirs d’influences tel que : les possibles intellectuels, sexuels, affectifs et émotionnels, artistiques, médiatiques, gnostiques et sacramentels – selon l’intention et l’attitude physique avec laquelle ils les reçoivent –, une situation favorisée par la troisième transgression : le clonage reproductif humain avec les chimères et, les manipulations de l’énergie de l’atome sur l’antimatière en vue d’atteindre les mondes parallèles et prouver que la création peut se passer de Dieu, tentant de renverser ses lois en intervenant sur les champs morphogenèses et configurer un monde selon des modulations propres au surhomme nietzschéen. C’est par ces canaux que sont infestées, dévoyées, renversés des cultures, la garde du cœur, agitant la roue du paon pour multiplier les orgueils et séduire en flattant les plus bas instincts. Voilà l’homme de progrès ! Voilà l’œuvre d ela franc-maçonnerie.

La foule n’a pas d’opinion arrêtée ni de discernement – elle s’indigne d’un animal maltraité et s’offusque que l’on dénonce l’IVG et l’euthanasie, elle intègre aujourd’hui un processus général d’infra-culture qui n’épargne que les peuples les plus éloignés des centres de civilisation. Elle se crée des habitus mauvais, attisés par la force de frappe médiatique et la trahison des intellectuels, ce qui entraîne des dysfonctionnements sociétaux comme les violences urbaines quand ce ne sont pas les pouvoirs politiques ou financiers qui les orchestrent. Elle adhère à des normes de penser qu’elle croit venir d’elle alors qu’elles lui sont suggérées par des moyens techniques qui violent la dignité et l’intégrité de la personne. Il s’agit d’un ensemble d’instruments humains, technologiques et chimiques pour faire admettre comme codes de vie des dispositions transgressives, obtenant du législateur des lois légalisant des comportements intrinsèquement dépravants en toutes les matières de l’acte humain et, qu’on ne peut plus condamner sous peine de poursuites pénales, ce qui a pour effet d’enfermer les pécheurs dans leur péché et, rendre toute tentative de les en sortir difficile, voire impossible4. Mais le plus grave vient de ce que le plus fragile n’est plus protégé puisqu’il n’y a plus d’interdit moral ni social. Ces pratiques dépravantes sont exposées dans les écoles, nos plus jeunes enfants alors que les maîtres, les pédagogues, ont en plus de leur mission d’instruire celle de veiller aux bonnes mœurs puisque leur autorité n’est qu’une délégation de celle des parents et c’est la seule légitime, mais leurs voix sont couvertes par ceux qi siègent dans les associations de parents d’élèves et qui obéissent aux instructions de ceux qui détiennent la réalité d’un pouvoir illégitime, illégal et immoral. Ces mêmes pratiques furent constatés dans les régimes totalitaires comme le communisme et le nazisme. La bête de la mer, c’est l’intelligence dépravée, transgressive, profanatrice, blasphématrice, la volonté corruptrice, qui s’oppose à Dieu et donc à l’homme.

La mer, c’est aussi les multiples et subtiles rouages psychiques, psychologiques sur lesquels s’agrège la dictature des concupiscences à laquelle on donne son assentiment, sa volonté, il ne faut pas s’opposer de peur de l’autre, de perdre des avantages, sa tranquillité. C’est la raison retournée contre la personne soit : la dialectique : le triomphe conjoint du relativisme de Descartes et l’opposition à la métaphysique d’Hegel.


Les sept têtes :


Les sept têtes de la bête représentent les idéologies athées qui ont traversé l’histoire avec pour conséquences d’écarter les hommes de leur salut : le nominalisme d’Occam ; freudisme – psychanalyse reliée au communisme de Freud ; relativisme de Descartes ; impératif catégorique de Kant ; le nihilisme de Nietzsche ; la dialectique d’Hegel opposée à la métaphysique, héritier d’Occam ; le positivisme d’Auguste Comte ; l’existentialisme de Sartre avec son égérie Simone de Beauvoir (sans la beauté ni la bonté). Le nom de blasphèmes se rapporte aux idéologies qui s’opposent à la Révélation. C’est le paradis selon l’homme. L’enfer !


Les dix diadèmes :


Les dix diadèmes symbolisent les ramifications des sept grandes idéo­logies, leurs courants transversaux avec leur séduction et leurs affidés parcourant les couloirs du pouvoir. C’est la multiplication des inversions des Dix Commandements.

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« La bête que je vis ressemblait à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, son trône et une grande autorité. » (V.2)


La bête est composée de trois animaux, l’illustration de ses puis­sances destructrices : léopard, ours, lion. Elle n’a pas d’empathie, impitoyable, image de l’enfer. Elle n’est pas une réalité physique, mais les chimères, griffons et expriment la volonté transgressive de celui qui l’adopte qui se donne à elle. Elle exprime l’union des puissances et des personnes qu’elle contient par contrainte, une fois qu’elles l’ont librement choisie, c’est alors une force d’opposition au salut. Elles ont librement fait le choix de servir le règne du mal. La bête de la mer est un homme par lequel Lucifer tient ses affidés. C’est L’Antichrist ou l’Antéchrist.

L’Antichrist a son berceau parmi les hommes, il est de la dynastie de Cham et de sa descendance : Chanaan, Mysraïm, Sémiranice et Amon fils de Mysraïm etc. Chanaan, Mysraïm, Amon forment une trinité inversée. Une dynastie qui s’est entièrement donnée aux puissances des ténèbres sous l’instigation de leur mère, l’épouse de Noé – selon les révélations du ciel reçues par C. Emmerich. Ils se firent adorer de leur vivant, obtenant de Lucifer et autres princes de l’Enfer des pouvoirs prêter-naturels faisant croire qu’ils étaient des dieux. Ils sont la source des mythologies et idolâtries chaldéennes, égyptiennes, amazoniennes, asiatiques, grecques et romaines etc. C’est Amon, l’un des fils de Mysraïm5, qui fondera l’Egypte ainsi que les peuples d’Amazonie et, quant aux royaumes de Canaan, c’est Chanaan qui les fondera dont la Philistie avec la déesse dominante Sémiramis qui a sévit dans tout le Moyen-Orient et au-delà ; elle a réellement existé, elle est l’une des filles de Mysraïm, sorcière redoutée6.

La préfiguration de l’Antichrist est donnée par les sphinx7 disséminés dans le Moyen-Orient et l’Asie Mineure dont le principal et celui de la plaine de Gizeh qui est la quatrième pyramide,ils sont reliés entre eux ainsi que les pyramides à la Tour de Babel, la ziggurat dont les effets demeurent et prennent de la puissance.

Le sphinx préfigure une hypostase inversée qui unit, dans une transgression, qui se réalise sous nos yeux, l’animal à l’homme d’où le composite animal-humain de cette image, tandis que le char de l’Apocalypse, dans la vision de saint Jean l’évangéliste, est celui de l’Agneau distinct des trois animaux et de l’homme symbolisant les quatre Evangiles, piliers et points d’appui de l’Église qui, elle, soulève, porte les hommes vers leur salut et toute la création à sa glorification et transfigu­ration. Les cultures asiatique, mésopotamienne, égyptienne, africaine et amazonienne8 ont une même origine et portent les fruits de la malédiction indépendamment de leur civilisation. Amon, fils de Mysraïm, tous les deux divinisés de leur vivant ainsi que de ses frères et leurs sœurs sont tous porteurs de cette malédiction : Cham, Chanaan et Myraïm et Amon avec Sémiramis en sont les têtes pensantes.


La malédiction de Noé sur Cham et ses descendants selon le Livre de la Genèse : « Les fils de Noé qui sortirent de l’arche étaient Sem, Cham et Japhet ; et Cham était le père de Chanaan. Ces trois sont les fils de Noé, et c’est par eux que fut peuplée toute la terre. Noé, qui était cultivateur, commença à planter la vigne. Ayant bu du vin, il s’enivra, et il se découvrit au milieu de sa tente. […] Cham, père de Chanaan, vit la nudité de son père, et il alla le rapporter dehors à ses deux frères. […] Lorsque Noé se réveilla de son ivresse, il apprit ce que lui avait fait son plus jeune fils9, et il dit : « Maudit soit Chanaan ! Il sera pour ses frères le serviteur des serviteurs. » […](Gn.9, 18-28 trad. Crampon)

Dans les récits de l’institution royale chez les Hébreux, qu’il s’agisse des rois Saül et David ou les prophètes hébreux, tous connaissent l’ivresse de l’esprit de Dieu et David, à deux reprises, quand il est oint et à l’entrée de l’Arche à Jérusalem, il est pris d’ivresse et danse nu10.

L’ivresse de Noé, qui s’enivre du fruit de la vigne, est une analogie, car elle arrive après que Dieu eut fait alliance avec lui, signifiée par l’Arc-en-ciel. L’esprit de Dieu descend sur Noé. Quant à sa nudité, elle est réelle, physique, mais son importance vient de ce qu’elle révèle la faute de Cham qui a osé poser son regard sur la nudité de son père et s’en moqua parce qu’il n’était pas dans l’Alliance avec leur père.

La nudité de Noé est l’expression d’une certaine innocence qui attire l’esprit11 de Dieu sur lui et, c’est elle qui révèle l’état spirituel de Cham et de sa descendance. La faute que commet Cham sur son père est permise par Dieu pour que soit dévoilée la sienne, véritable état intérieur, coupable de pratiques maléfiques et donc d’idolâtrie envers Satan et Lucifer. Noé le chasse afin qu’il n’est pas part à la bénédiction comme pour Caïn et, de ce fait, en la prononçant, Noé exprime la réalité spirituelle, intérieure de son fils et de sa descendance. Cham et ses fils sont coupés de Dieu et de l’Alliance. Le séjour des hébreux en Egypte est une expérience mystique importante, ils vivent au milieu du mal organisé, cette leçon leur sera rappelée par Dieu à chaque fois qu’ils Lui seront infidèles. C’est aussi la raison pour laquelle avant et après être entré en Canaan, Dieu émet une exigence que tous les Cananéens soient exterminés, car il faut éradiquer tous les lieux et supports idolâtriques et magiques afin d’éviter toute corruption et réduire l’emprise du Malin sur ces régions, le roi Saül sera condamné pour ne pas avoir obéi.

Le premier témoignage matériel de ces pratiques transgressives et maudites est la décision du roi-chasseur Nemrod de construire la tour de Babel12 qui sera le haut lieu de la magie, des sortilèges et de l’idolâtrie. Le peuple de Yézidi a un culte qui est en lien avec des puissances mauvaises qui se signalaient par des tours noires dont on peut apercevoir des vestiges13. Elle exprime le défi lancé à Dieu, ce que notre époque reprend à son compte. La confusion des langues initiera des flux migratoires et, c’est ainsi que seront fondés les royaumes d’Egypte et de Canaan parmi d’autres. Son influence idolâtre et maléfique se répandra sur tout le Moyen-Orient, l’Asie, l’Afrique et l’Amazonie.

Le sphinx est la préfiguration de ce qui se passe dans nos sociétés en cette fin de temps : la conjonction d’une écologie inversée avec les manipulations génétiques et celles de l’énergie nucléaire. Nos sociétés avancées réalisent l’hypostase inversée qui s’actuera dans l’Antichrist. Nous allons connaître des jours de terreur. Cette situation fut favorisée par le recul de la foi, les découvertes imprudentes en archéologie, la pratique de rituels maudits dans les sociétés secrètes et une complicité de religieux mondains et apostats14.

«Le dragon lui donna sa puissance, son trône et une grande autorité. »

Cette seconde partie de ce verset porte une révélation qu’on oublie trop souvent : Lucifer et ses anges-démons ne peuvent que nous tenter et, leur puissance ne s’étend sur la terre qu’avec la collaboration volontaire d’hommes et de femmes. La réalisation de son projet est de se faire adorer à la place de Dieu, c’est la raison pour laquelle, il a demandé explicitement à ses affidés la légalisation de l’avortement qui est un holocauste d’enfants sacrifiés avec une dimension industrielle et universelle, en même temps, le sparents qui le pratiquent assurent à Lucifer une bonne chance d’alimenter son univers d’âmes damnées.

La toute puissance de Lucifer et de ses démons toutefois n’est rien face à la volonté de l’homme qui s’appuie sur Dieu. L’homme juste, le saint, le fidèle fait trembler l’Enfer.

Le prince des démons ne peut faire autrement que de donner sa puissance à un homme – créature qu’il déteste, car c’est par lui que l’Immaculée arrive au milieu de tous et pour lui, c’est l’annonce de son échec définitif puisque par Marie, le Verbe s’incarne et le Fils de l’Homme revient sur la nuée pour juger les anges et les hommes sachant que les sauvés les jugeront.

Obsédé par son désir de prendre la place de son Créateur, il donne à la bête ses pouvoirs pour qu’il puisse régner par lui sur toute la création. Il s’est constitué un réseau de franchisés pour répandre sa haine de Dieu et de l’homme. Il ne peut se révéler directement sur terre sans encourir un échec, car qui le voit fuit devant sa face et c’est aussi la raison pour laquelle l’Antichrist sera très beau, très intelligent, un grand séducteur, descendant du clan de Dam : « Une mère religieuse et un père évêque. Il est déjà né »15. Lucifer et tous les anges-démons, malgré leur puissance qui est grande, sont faibles, néants, ils dépendent du bon vouloir de la créature qu’ils haïssent le plus.


Il nous appartient d’être coopérateur des grâces sanctifiantes, de rechercher l’union au Christ par Marie, la Dame dans le Soleil sans oublier l’union à saint Joseph : il faut vivre et offrir de l’intérieur du sanctuaire des Cœurs Unis de Joseph, Marie et Jésus.

« O saint Joseph, Cœur Juste et Pur, obtiens-nous d’entrer dans le Cœur Immaculé et Transfiguré de Marie pour nous enfouir dans la Plaie du Cœur Douloureux et Glorieux de Jésus pour la Gloire de Dieu le Père, dans le silence de la Croix Glorieuse. » (Prière qui me fut donné le 8décembre 2015) (à suivre)


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1-«Si vous choisissez le Christ, vous ne pouvez pas avoir recours au magicien: la foi, c'est l'abandon confiant entre les mains d'un Dieu digne de confiance qui se fait connaître, non par des pratiques occultes mais par la révélation et avec un amour gratuit», a ainsi insisté le Pape, rétorquant: «Certains d'entre vous me diront peut-être: “Ah, oui, cette magie est une chose ancienne: aujourd'hui, avec la civilisation chrétienne, cela n'arrive pas». (Dic. Catéch.Pape François : 4/12/2019)

2-Tout franc-maçon se coupe immédiatement du salut, il en est de même pour un chrétien, il est ipso facto excommunié sans qu’on est besoin de le lui dire.

3- Le mal a besoin de prouver qu’il existe réellement alors qu’il n’est que l’absence de bien, de vérité et d’amour, c’est pourquoi il se nomme.

4-Ce qui est propre aux loges, leur corruption des moeurs et des cultures.

5-Cfr. Genèse, Catherine Emmerich et Combrette.

6- Cfr. Fernand Combrette & C. Emmerich

7-Le griffon est une autre image qui s’apparente au sphinx : un corps d’aigle, greffé sur l’arrière d’un lion, des oreilles de cheval et une tête ou plutôt un visage humain pour certaines représentations très antiques alors qu’en d’autres périodes on lui mettra une tête d’aigle.

8- La racine vient directement de Amon, fils de Mysraïm de la descendance de Cham.

9-Chanaan est son petit-fils, fil de Cham, mais dans la tradition orientale et méditerra­néenne, il est d’usage de formaliser toute la descendance du patriarche comme étant sa progéniture directe, comme il est encore d’usage de désigner les cousins entre eux de frères et sœurs.

10-La nudité, dans ces cas précis, est le rappel de l’innocence ainsi qu’une prophétie de son retour de l’innocence originelle ce que confirme et porte en elle l’Immaculée Conception, elle peut être vécue dès maintenant dans une relation intérieure avec Dieu et que sanctionne le mariage ou l’union mystique, ce qu’ont vécue des maîtres de spiritualité comme ste. Thérèse de Avila, ste Thérèse de Lisieux, st Jean de la Croix etc.

11-C’est l’annonce du baptême et de la Pentecôte pour les Apôtres, une figure.

12-Dans la littérature relative aux thèmes de l’occultisme, de la magie, et autres..., on trouve mentionnées l’existence de tours noires situées en Asie et jusqu’en Afrique qui servent de relais à ces pratiques et sont dans un champ morphogenèse de la Tour de Babel ainsi que toutes les pyramides de part le monde y compris en Europe.

13Des archéologues ainsi que des scientifiques des sciences occultes et autres occultistes réputés mentionnent l’existence de « tours du diable ». Cette affaire est longuement développée dans un livre récent : Les Magiciens du nouveau siècle – Retour vers le réalisme fantastique » éd. Pygmalion, auteurs multiples et anonymes : « Revenons un instant sur le livre de Seabrook qui nous a entraînés au cœur de cette ténébreuse affaire et sur qu’il écrit à propos des Yézidis et de l’insolite « Tour du Diable » située plus exactement sur le mon Lalesh au Nord-Ouest de l’Irak [...]Le Temple de Shexsubakir à Bahzan est situé par exemple à côté d’une grotte sacrée et la Tour de Shex Ale Shams érigée au milieu d’un cimetière. Parmi ces huit anciennes structures et lieux de cultes yézidis, l’un d’eux n’a toutefois pas l’apparence d’une Tour conique puis qu’il possède une forme carrée et un toit plat sans dôme. Il s’agit du Temple de Shex Mand Farxa qui fut un saint yézidi assimilé au « Seigneur des serpents » et son lieu de culte se trouve à Shekhan... »

14-Parmi les causes de ces affaissements se trouve la pratique transgressive de la communion dans la main qui entraîne un relativisme des sacrements et un effondrement métaphysique ; l’avortement et l’euthanasie sont des accélérants ce qui précipite l’ouverture du cinquième sceau et donc l’Apocalypse.

15-Message de La Salette.

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