#ELECTION des DEPUTES#
ETYMOLOGIE
L’attribut substantivé député vient du verbe députer qui a la racine latine putare. Putare signifie émonder, apurer un compte. Par extension, il a donné le verbe penser, ce qui ne s’applique pas toutefois au député républicain.
REFLEXIONS HISTORIQUES
Au XIXème siècle, le député représentait le roi. Il expliquait les décisions du #Conseil Royal, le renseignait sur les réalités du Peuple et contrôlait les finances publiques. Ce n’est qu’à la révolution qu’il devient représentant du #Peuple. Une inversion de l’ordre naturel qui s’oppose consciemment à l’intention du #Créateur[1].
Le Peuple se reconnaissait en son roi. Une #filiation spirituelle, morale et affective circulait entre eux. C’était surtout vrai pour le royaume de #France, où le sacre lui confiait une mission supérieure à tous les rois de la #Terre. Il était le garant de l’ordre naturel et du respect des lois de création.
Le député, depuis la révolution de 1789, représente le Peuple. Il en est le porte-voix. Il fait remonter certaines informations, et il est sensé d’expliquer les décisions du #législateur. Dans la réalité, il n’en est pas ainsi.
L’élu, à quelque niveau que soit son mandat, représente et défend la république même aux frais du Peuple. Qu’il soit de la #Droite ou de la #Gauche, il est dans la continuité révolutionnaire. Mais république et révolution n’ont de valeur que pour le récitatif des institutions républicaines par lequel l’imaginaire idéologique est entretenu dans le Peuple aux dépends de ses intérêts et de la vérité.
Le député, depuis la catastrophique #Cinquième #Constitution, est le porte-parole et le caudillo de l’exécutif s’il est de la majorité. Quant à celui de l’opposition, il n’a guère plus de liberté, tous les deux sont soumis à l’exigence immorale de la solidarité républicaine. Viennent enfin les non-inscrits, qui ne sont pas audibles.
La chambre des sénateurs comme celle de l’assemblée nationale, forment avec l’exécutif la trinité transgressive et le foyer d’un non sens démocratique. Cette situation illustrée par le coup de force du président #Sarkozy avec le traité de #Lisbonne. Elle l’a été une fois encore par les décisions du président Macron au sujet de la vraie fausse pandémie de la #Covid19 qui, selon les vœux de M. #Attali, établit et consolide définitivement la dictature du #mondialisme.
BIEN COMMUN
Associer élu et conscience morale[2] paraît impossible, tant ces réalités sont antinomiques. Pour nous en convaincre, rappelons seulement quelques hauts faits politiques du siècle passé : les pleins pouvoirs donnés au Maréchal #Pétain ; l’interdiction faite à l’Etat d’emprunter à la banque de France, modification constitutionnelle votée à l’insu du Peuple sur l’ordre du président #Pompidou ; le détournement constitutionnel par le président #Sarkozy au sujet de la ratification du traité de Lisbonne ; la trahison du Conseil Constitutionnel et du Conseil d’#Etat soumis à l’exécutif. Il y a une impossibilité pathologique à unifier mandat national et conscience morale.
Plus récemment, le crime contre l’humanité qui a été voulu pour asseoir la dictature mondialiste, au prétexte d’une crise sanitaire, confirme que les fractures entre les partis d’opposition ne sont qu’un leurre. En profondeur, la révolution qui se poursuit.
Aucun #élu ne représente le Peuple légitimement, et lorsqu’il n’y a plus de légitimité, il n’y a plus de loi, mais l’instauration d’une #dictature.
LE MANDAT
Il faudrait qu’un élu ne puisse pas renouveler son mandat, et qu’il ait aussi à rendre de son travail. Car détenir un mandat du Peuple est une charge de confiance. Le #mandataire se trouve obligé de défendre les intérêts de ceux dont il est le porte-voix.
Son mandat lui impose, qu’au-delà d’intérêts partisans, il ait une intelligence du Bien Commun. Et cette exigence outrepasse la dimension restreinte qu’implique forcément un parti, ou les liens avec l’exécutif. Or, du corps des élus ne ressort qu’un ensemble d’intérêts privés, défendus aux frais du Peuple, de la nation.
Depuis le Président Pompidou, le politique s’est détaché de l’exigence du Bien Commun pour parvenir à l’aberration que nous connaissons. Un régime assez proche de l’ancien dictateur de la Roumanie, Nicolae #Ceausescu.
Seul un membre de la société civile peut être élu représentant du Peuple. Il doit répondre à certaines conditions : ne pas avoir de double nationalité ; être un national de la troisième génération ; n’avoir aucun lien susceptible d’empêcher son intégrité de mandataire.
LA CONSTITUTION SES DERIVES…
Le président de la république en France détient plus de pouvoirs que n’en aura jamais détenus le #roi #Louis XIV. Il peut, en toute légalité, appliquer l’article #16 et le conserver par devers lui, et suspendre ainsi tous les droits.
Aujourd’hui, les multiples modifications constitutionnelles, sans avis du Peuple, sont pratiquées sans retenue. Du jour au lendemain, le Peuple pourrait se réveiller avec une dictature. Et, au risque de scandaliser mes lecteurs, je la souhaite qu’elle advienne rapidement car, dès lors, plus rien, mais plus rien ne pourra alors retenir l’implosion de la république ni ses soubassements révolutionnaires. Mais qu’on en finisse une bonne fois !
Cette constitution a été rédigée de telle manière que, malgré toutes les modifications qu’elle a subies, elle entraînera dans sa chute, la république, avec toutes ses institutions. Elle en possède la mémoire et la mise à feu, si bien que rien ne pourra survivre à son effondrement. Il ne restera rien d’elle dans l’après de sa chute. Tout sera à construire et non à reconstruire.
Nous ne sommes pas en présence d’une crise institutionnelle, mais bien d’une crise d’espérance, de culture, de dignité. C’est tout le mode de gouvernement, dans ce qui peut être considéré comme son principe, qui se trouve rejeté. Il s’agit d’une crise de régime sans précédent depuis la révolution ; elle sera bien plus radicale que celle de #1870. Qui tirera en premier la chasse d’eau ? Je pleins les égouts.
Depuis l’élection du président #Pompidou jusqu’au président #Macron, ils ont tous œuvré à la disparition programmée de la France. #Pompidou en sapant l’indépendance de notre pays, et en faisant entrer le #Royaume-Uni dans le #Marché #Commun ; #Giscard d’Estaing et #Mitterrand en multipliant les lois portant atteinte à la Loi Naturelle, dépravant le Peuple ; #Chirac et #Sarkozy en faisant voter la Loi de bioéthique, provocant la troisième Grande #Transgression ; les deux derniers en aggravant les lois contre-nature, et en précipitant l’effondrement de la souveraineté au profit d’une monstruosité : U. E. C’est à Macron, que revient la destruction finale. Le bon #ouvrier !
La révolution et la république conservent leur opposition à Dieu, à l’#Eglise catholique, mais aussi à toutes les religions – les musulmans sont tombés dans un très dangereux piège. Aujourd’hui, cette culture révolutionnaire est mise au service du mondialisme. Elle est devenue la dictature des conformismes. Tout est fait pour rassurer le troupeau de vaux qui applaudit à la réélection de ses tortionnaires. C’est le complexe de #Stockholm, porté à la puissance d’une bombe atomique. Il est content : des jeux, du pain et de l’ordre… mais pour combien de jours encore ?
Que fera-t-il quand tout lui sera retiré ? Le #Loto ne pourra-t-il répondre à ses attentes ?
FAUT-IL VOTER ?
Objectivement, il ne faut plus alimenter la bête ! S’abstenir pour cette élection comme pour les autres à venir est le plus grand des acte politique, et c’est un acte moral. Mais les conformismes de Droite et de Gauche sont si prégnants dans notre quotidien, que le troupeau répétera ce qu’il a fait aux présidentielles : Il a besoin de se rassurer, de pain et de jeu… Souhaitons-lui de trouver toujours le bon #foin, la bonne #carotte…
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