top of page
Photo du rédacteurPierre Aubrit

NOTRE CULTURE : en résistance…

Dernière mise à jour : 10 déc. 2021



Introduction :


Aujourd’hui, 35% du Peuple de France est résistant. Résister à des pouvoirs corrompus et corrupteurs est un devoir. Cette résistance, toutefois, ne peut se contenter de réclamations très immédiates même si elles sont urgentes ; elles ne sauraient suffire à répondre à des inquiétudes plus profondes, qui touchent à l’être et induisent un avenir aux enjeux moraux, spirituels et culturels considérables.


Nous avons besoin de reconquérir les moyens d’une vie intérieure qui réponde aux exigences de vérité, de justice, de droiture et de miséricorde par le chemin de la bienveillance. Il y a nécessité de revenir à une réflexion intellectuelle. La résistance se taillera la pierre quadrangulaire pour élever son projet de gouvernement, sa conception du vivre ensemble. Elle regardera au-delà de l’horizon obturé. Il y a la place pour un projet de société restaurée dans ses fondements naturels et surnaturels sans lesquels tous ses actes ne seront qu’agitation dans une soupe incomestible, faute d’avoir gravi les cimes et d’en accepter leur solitude. Elle a un devoir de droiture, de noblesse, elle ne peut s’autoriser à la médiocrité, elle est le Peuple des Pauvres celui des déchets sociaux.


La Résistance a besoin de reconnaître les ennemis du Peuple de France, elle doit en comprendre leur langage, leurs intentions. En présence de leur dégueulis verbeux mensonger, manipulateur, elle opposera la langue française et sa culture dans l’exigence de la vérité et de la justice. Les Résistants ne peuvent pas faire l’impasse sur la réappropriation de l’héritage culturel, car il participe à l’identité du Peuple. La kabbale, c’est-à-dire, l’état profond, a ses propres intellectuels, ses experts qui manient notre culture, notre langue en les inversant ; elle doit les affronter sur ce terrain également.


L’un des moyens, pour cet angle de combat, est le retour à l’usage strict de la langue française, qui est souple, élégante, d’une richesse abondante. Elle permet d’exprimer des concepts avec une argumentation élaborée, pertinente. Elle dispose, avec efficience, à la recherche de la vérité.


Nous n’avons pas à faire appel à des mots étrangers ou barbares ; ces intrusions cancéreuses sont autant de puissances qui nous éloignent de notre patrimoine linguistique et culturel, qui n’a pas jailli avec les Lumières, mais qui est le développement de mille-cinq-cent ans de culture élaborée dans nos monastères à partir du VIème siècle. Nous devons nous défaire des anglicismes et autres barbarismes qu’elle que soit les indications de l’Académie, qui est aussi vérolée que toutes les autres institutions ; ce qui est permis n’est pas forcément légitime à être employé.


A- Causes de l’affaissement de notre culture :


Traiter de cette question dans toute son étendue serait prétentieux, fastidieux et inutile ; je ne peux ici que jeter les lignes de force majeures qui ont amené à notre décadence culturelle, qui continue de rayonner, non pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle fut, ce qui est déplorable.


1- Les Lumières ont inversé la culture française, et leur révolution a donné le coup de grâce. Nous en sommes arrivés à une étape qui pourrait être irréversible : le « cancel culture », cela consiste à isoler la personne qui argumente contre un discours idéologique, soit elle est menacée de poursuites judiciaires, sa carrière bloquée, soit elle subit un ostracisme plus ou moins sévères selon ses responsabilités professionnelles ou sa classe sociale.


2- La vérité n’est plus admise, puisque l’une de ses vertus est de remettre en cause les acquis, et parce qu’elle produit une insécurité perçue comme une agression. Elle dérange l’ordre inversé de la société.


3- Le Discours de la Méthode de Descartes a contribué à la stéréotypisation et neutralisation de l’intelligence, enfermée dans des carcans idéologiques.

Le cartésianisme se caractérise par le rejet de l’autorité de la vérité, et sa remise en cause dans l’ordre de la pensée philosophique par le fameux doute. Le doute intervient également dans le facere (le faire), il s’établit en nous comme un mal auto-immune, il neutralise le sujet dans l’exercice de ses possibles (actions découlant des trois Puissances introduites dans l’âme, ce qui lui donne sa nature spirituelle). Ci le doute est une nécessité disciplinaire dans l’ordre méthodologique des sciences fondamentales et appliquées, il ne l’est pas dans les autres champs de l’activité humaine qui nécessitent le créé et le réelle associés au spéculatif, à l’imaginaire à partir desquels s’élabore un concept. Ces activités ne sont pas des sciences, car elles ne se quantifient pas, elles ne se mesurent pas, elles ne sont pas de l’ordre du créé, mais elles sont pourtant essentielles pour approcher des vérités objectives et surréelles, c’est-à-dire plus réelles que la réalité, mais qui ne se touche que par l’intelligence ce qui exige qu’elles soient démontrées.

L’influence du cartésianisme – qui n’est qu’un néo-platonisme « Je pense donc je suis, soi mon existence a sa source en moi qui pense» pose les principes d’une inversion métaphysique absolue ; la pierre de l’inversion anthropologique. Il aura contribué à l’acceptation par les masses des dictatures matérialistes : marxisme et nazisme ; il servira à structurer la théorie de l’évolution, qui favorisera le racisme, et favorise tout ce qui porte atteinte à l’intégrité de l’homme ; c’est un allié pour les tenants écologiques et le mondialisme, entendu que l’écologisme irrationnel est l’alliée du mondialisme.


4- La sémantique des mondialistes


Les théoriciens du mondialisme parmi lesquels se dissimulent les idéologues marxistes et néo-nazis[1] ont une constante : la manipulation de la sémantique[2] ; cette manipulation modifie le sens racinaire d’un mot ou un concept que l’étymologie induit. Cette manipulation eut l’un de ses sommets lors de la rédaction de la Loi de Bioéthique dans son projet initial, loi votée en 2004. Une pratique qui a débuté avec l’Age Moderne et les théoriciens de la Réforme-protestante ce qui leur permit d’élaborer la proposition du libre-examen, amener l’homme à être son propre juge, ce donnant à lui-même sa mesure de miséricorde ; une dérive qui a abouti à l’autocritique, justifiant la peine de mort contre autocritiquant (régimes stalinien, nazi, khmers rouges, colonels argentins, Chine Populaire etc.)


L’infestation des anglicismes favorise la manipulation sémantique ex :

(Holocratie ou holacratie) est un mot composite qui traite de la gestion constitutionnelle, une émanation d’un mode de prise de décision et de répartition des responsabilités.

- Holocratie se décompose en deux parties « holo » qui a pour racine le mot "sou", elle procède de sal- ou sol- selon sa racine ind-eur. Elle signifie entier, massif, ce qui a donné en grec « holos » et «katolou » qui a sens de ce qui est « général » et qui donne également « katholikos » universel.

- Cratie : du grec « kratês » qui a sens de pouvoir ; toutefois le terme de démocratie: le pouvoir du peuple est attaché à une racine plus spécifique, grecque, « démo », elle désigne une communauté propriétaire d’un territoire ce qui lui confère une identité singulière.


- Holacratie se décompose par hola et cratie ; hola n’a aucune racine étymologique, ce qui explique l’origine anglo-saxonne de ce composite qui s’écrit en anglais holacracy. Nous sommes en présence d’un exemple manifeste de manipulation sémantique qui, en anglais peut passer facilement, mais qui ne peut pas être ingéré en français.


Autre exemple sociocratie :


- Sociocratie, "socio" vient du mot « société » dont la racine est latine « socius » « compagnon de guerre » ; il est intéressant de découvrir un non-sens dans l’appropriation politique et idéologique de ce préfixe. En effet, « socio » désigne un élément de composé et non pas un regroupement d’associés. Ce qui veut dire que le mot « société » ne désigne pas une communauté partageant une culture commune, mais un regroupement d’individus parfaitement identifiables et non confondus ; il s’agit donc de personnes qui sont arbitrairement vues comme une entité unie. La société des gens de lettres, la société des forgerons ou enfermés dans un cadre constitutionnel. Désigner le mode de gouvernement partagé comme fonctionnement d’un peuple auto-organisé par des prises de décisions distribuées sur l’ensemble de la structure aboutit à la « dictature » par la « base ». C’est le projet effectif derrière l’autonomie des régions : dictature par capillarité, conditionnée par la peur et le besoin d’ordre et de sécurité. Nous y sommes, par l’artifice de la dictature sanitaire.


5- Les anglicismes permettent des manipulations sémantiques qui altère notre langue, manipulations qui se retrouvent dans les œuvres philosophiques allemandes y compris dans leurs milieux scientifiques comme au XIXème siècle avec le mot « écologie. C’est Ernest Haeckel, biologiste allemand darwiniste, qui a construit le mot en manipulant les termes grecs « oïkos » qui veut dire maison et « logos » qui veut dire discours ou verbe, il l’a utilisé pour la première fois dans son ouvrage Morphologie générale des organismes. L’écologie telle qu’elle est vécue en ce moment est une des branches mortelles du darwinisme, elle sert à la structure du mondialisme. Darwin était un professeur de sciences naturelles qui fut pressenti par des financiers anglais au XIXème siècle pour établir la théorie de l’évolution ; cette théorie entre dans la structure intellectuelle des dictatures dont le racisme anglo-saxon (l’extermination du peuple de Tasmane) et une haine de forcené contre toutes les religions monothéistes. (Mais la théorie de l’évolution fut posée en ses premiers termes par le français Buffon au XVIIIème siècle. Théorie qui ne repose sur aucune preuve scientifique ; elle vient d’être démontée par trois découvertes intéressantes et indiscutables : les sculptures des temples d’Angkor, les portes sont gravées de dinosaures, qui n’ont été découverts qu’au XXème siècle. Dans les années 1980, un paléontologue français découvre sur un plateau de fouilles, un amas d’ossements de dinosaures herbivores, figés, sans doute saisis par la dernière glaciation, et dans cet amas, il a trouvé des squelettes d’hominidés (singes). Enfin plus récemment, un paléontologue américain de l’université de Boston ou Chicago, découvre des tissus mous sur un squelette de dinosaure ; ce qui remet en cause les datations et la théorie de leur disparition. Ces informations confirment les révélations reçues par la bienheureuse Catherine Emmerich, publiées dans les mystères de l’Ancienne Alliance et les travaux de Fernand Combrette orientaliste belge.


Notre résistance demande une autre grille d’analyse que celle que nous a proposée et imposée Descartes avec son Discours de la Méthode. Ce discours n’est pas une fatalité, il est d’ailleurs très médiocre en regard des travaux menés par la Scholastique surtout celle de saint Thomas.


Etre Français et résistant, c’est assumer une même identité, elle comporte une exigence : sortir de la culture, de la psychose révolutionnaire, qui est fondée intellectuellement sur la Réforme-protestante, le jansénisme et les Lumières. Cet impératif, sollicite une autre grille d’approche critique, d’analyse et de proposition. L’unique grille qu’on devrait lui opposer est la quadralité : elle est en quatre points :


- La connaissance du créé et son inconnaissance

- La connaissance du réel et son inconnaissance

- La connaissance du révélé et son inconnaissance

- L’homme finalité naturelle : sa connaissance et son inconnaissance


Cette grille part du principe que la vérité a sa propre autorité dans l’ordre du créé, du réel, mais également dans celui du révélé et dans la finalité de l’homme ; ce qui rend le travail plus souple en même temps que plus exigeant, plus rigoureux, puisqu’il est admis le postulat de l’autorité de la vérité est posé et admis en amont. La souplesse vient de ce qu’il est admis comme second postulat ; la connaissance que nous pouvons avoir d’un sujet induit qu’il y aura toujours une part d’inconnaissance, et que celle-ci procède de l’humilité ainsi que de la vertu de prudence, puisque toute recherche de la vérité admet, qu’il y ait des lieux objectifs ou spéculatifs dans lesquels il convient de ne pas s’aventurer. C’est un point de discipline incontournable, que nous devons envers notre prochain, car il n’est nullement assuré que nous n’engagerions pas notre communauté dans des épreuves liées à la juste rétribution de notre orgueil. Il importe que la formation des intelligences incorpore le fait, qu’à la suite du péché originel, la tentation est grande de tomber dans l’appétence de l’accumulation du savoir pour nourrir une volonté de puissance incompatible avec la notion de serviteur du bien commun.

L’avantage pratique de la quadralité est qu’elle nous défend de toute infestation idéologique et des tentations quand à la manipulation sémantique. Dans l’ordre du créé l’homme est la finalité naturelle tandis que dans l’ordre de la surnature Dieu est la finalité surnaturelle. La recherche de la vérité et son rayonnement sont bien le premier postulat de la compréhension du créé et du réel.


En conclusion, dans l’attente d’un événement non-dépendant de notre volonté, qui nous amènerait à l’immédiate conversion de notre intelligence, il importe de n’employer comme nourriture intellectuelle à la résistance contre l’état profond, notre propre culture et notre langue qui la porte et la transporte, en évacuant tout vocabulaire qui lui soit étranger et récent (en aval du XIXème siècle). Il nous faut, si nécessaire, créer un néo-classique pour affirmer notre singularité française. Nous n’avons aucun complexe à avoir, puisque nos cousin Québécois nous précédent dans cette résistance ainsi que certains pays de notre ancien empire colonial qui refusent l’appauvrissement de notre langue.


La résistance est un tout qui enveloppe l’acte de l’homme et l’acte du citoyen français et qui tire sa sève de son héritage patrimonial. Le vrai Français ne se couche pas, il se courbe, se relève et prend l’épée que d’autres au rejetée et souillée. Nous sommes faits pour la vallée sur cime et non pour la vallée en bas des cimes. La solitude c’est nous. Nous sommes debout.


________________________________ [1] - Derrière le libéralisme ou néo-libéralisme se cachent ces idéologues, comme ce fut démontré dans une série d’articles dans des revues de doctrine sociale, le libéralisme est de gauche et non de droite. [2] - Aspect de la logique qui traite de l'interprétation et de la signification des systèmes formels, par opposition à la syntaxe, entendue comme l'étude des relations formelles entre formules de tels systèmes.

109 vues1 commentaire

Posts récents

Voir tout

1 Comment


captain auvergne
captain auvergne
Dec 10, 2021

paragraphe 1, elle ne saurait, et non elle ne serait

Like
bottom of page