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Photo du rédacteurPierre Aubrit

#IMPLICATION DE L’HOMME dans la FIN DES TEMPS# de P. C. Aubrit St Pol et François Quinquin (suite)












"Une des têtes paraissait blessée à mort ; mais sa plaie mortelle fut guérie, et toute la terre, saisie d'admiration, suivit la bête, et l'on adora le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête, et l'on adora la bête, en disant : "Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle?" (Ap. 13, 4-5)


La tête est blessée, nous savons que chacune d’elles représente une idéologie, il ne peut donc s’agir que de l’une d’entre elles, c’est une certitude, soit le communisme, soit le nazisme, car toutes les deux ont impacté tous les peuples sous des formes et des modulations différentes, mais avec un fondement identique, toutes les deux furent terrassées, mais non anéanties. Il est envisageable, que dans certaines circonstances comme la déstabilisation des sociétés et des Etats l’une d’elles resurgisse par opportunité. L’évènement serait suffisamment spectaculaire pour susciter l’engouement de la foule, qui cherchera par tous les moyens à s’accrocher à un semblant d’ordre après une période de guerre civile. La foule, les peuples sont facilement manipulables d’autant plus que dans ces circonstances ils développent leurs propres peurs et leurs paniques générant des puissances de coercition jusqu’à l’implosion.

L’adoration de la bête à la suite de cette guérison spectaculaire donne une idée de ce que pourrait être la nature de cette idéologie : une inversion de l’objet quant au sentiment religieux et, il ne peut s’agir que du nazisme et du communisme. Elles sont les deux faces d’une seule et unique pièce : la révolution de 1789, nourrie par les philosophes des lumières. Leur nature est transgressive et blasphématrice, toutes les idéologies le sont, mais ces deux-ci rejoignent Lucifer dans son intention lors de sa révolte contre Dieu et dans celle du serpent en présence d’Adam et Eve, la même que l’on retrouve dans la tentation au désert et Mont des Oliviers face à Jésus. Elles sont intrinsèquement perverses.


Un fidèle du Christ et de l’Église n’adhère ni collaborer à aucune idéologie.


« ...et l’on adora le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête, et l’on adora la bête, en disant : « Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle. »


Ce quatrième verset dit beaucoup sur la puissance de la bête, mais également sur cette idéologie qui donne à penser qu’elle aurait une capacité à rétablir l’ordre social dans son apparence et par séduction avant de passer à la violence, elle sera insidieuse, privative de toute dignité par une multiplication vexatoire de facteurs marginalisant ceux qui seront marqués du Ciel.


Le dragon n’est pas autre chose que Lucifer à la tête d’un corps constitué de ses anges-démons ; il serait certes surprenant que Lucifer se montre avec son enfer, mais pas impossible. Il est à considérer qu’à l’approche de son triomphe, il soit poussé à apparaître pour ce qu’il est réellement, sachant qu’il n’a plus rien à perdre, car il connaît son échec, ce qui induit que la foule des apostats est acquise à la cause de la bête avant même qu’elle ne se manifeste, ce qui est vraisemblable grâce aux actions diverses et toujours conjointes des loges. La bête se révélera parce qu’ils l’auront contemplée dans leur cœur, ils la verront telle qu’ils seront au fond d’eux-mêmes, dans la fosse de leurs concupiscences, de leurs lâchetés1.

Si les foules se mettent à adorer la bête parce que le dragon lui aura accordée sa puissance, c’est que celle-ci séduira, car c’est par elle que le dragon le sera également. Il est difficile d’imaginer ce que cela pourrait être pour ceux qui refuseront de voir la vérité jusqu’à l’extrême limite, mais ce que dévoile ce verset ne surprendra pas un observateur averti de la société et des foules depuis la révolution de 1789 : la Gay-pride en émane et donne une idée assez exacte de l’état intérieur des foules.


La bête reçoit l’autorité du dragon, ce que nous venons d’expliquer supra, mais elle est signifiée par la résurgence d’une ces deux idéologies.

Nous devons considérer que l’un des dangers au cœur de ce combat final réside dans le pouvoir de séduction de la bête parce que dans la foule il y a un écho fondé sur le refus antérieur de la vérité mêlé au besoin pathologique d’être rassuré, en sécurité. Il est invraisemblable qu’un fidèle du Christ et de l’Église puisse encore de nos jours adhérer et de soutenir la république en France, tapis rouge de l’Antéchrist. Historiquement, il n’y a jamais eu de ralliement entre catholiques et républicains, les conditions pour cela ne furent jamais remplies. Le toast d’Alger du très fâcheux cardinal Allemand-Lavigerie n’a jamais reçu l’accord du Pape Léon XIII, ce fut une forfaiture de la part du cardinal qui engagea résolument l’Eglise en France dans les loges2.


« Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle. »

Cette exclamation est l’inverse de celle que prononça l’archange saint Michel : « Qui est comme Dieu », Il ne s’agit pas seulement du sens ni du contenu du nom de Michel, mais une qualité : la mise en ordre de résistance de la hiérarchie angélique, qui a son pendant sur terre et, surtout en France : la chevalerie, esprit de vertu qui se retrouve éparse dans un certain comportement à l’intérieur de nos armées. C’est bien-là une transgression, une inversion qui défit Dieu ; c’est l’écho du : « Non, je ne servirai pas » de Lucifer dans sa révolte.


Aucun homme ne peut combattre la bête sur cette terre ni ne doit l’entreprendre, le Ciel ne le demande pas, il l’interdit. Ce combat est du seul ressort de Dieu par son Fils. L’idée qu’il serait du devoir d’un chrétien et de tout homme droit de le combattre physiquement et spirituellement n’a pas son origine en Dieu, mais dans notre vanité et dans un des détours de séduction de la bête et du dragon. C’est pourquoi, dès aujourd’hui, dès ce présent, il faut accepter d’entrer dans une certaine passivité, c’est-à-dire d’entrer dans l’intention de Dieu pour trouver sa place non dans ce combat, mais dans la victoire finale qui ne peut venir que du Verbe incarné en l’homme Jésus-Christ de Nazareth. Mais dors et déjà il faut intégrer le sanctuaire spirituel que constitue l’union des trois Cœurs Sacrés : Joseph : Cœur Pur et Sage ; Marie : Cœur Immaculé et Transverbéré ; Jésus : Cœur Douloureux et Glorieux. Le combat ne peut être gagné et mené que selon l’exemple de Jésus sur la Croix ; car c’est dans l’impuissance de sa passivité qu’Il triomphe du mal, c’est là et nul par ailleurs que découle la fécondité de la Croix et c’est cette attitude-là que le fidèle doit avoir, doit vivre dès maintenant de l’intérieur. Il doit par la prière, les sacrements et la recherche de la vérité permettre à Dieu d’activer les rouages essentiels d’une vie surnaturelle. Bien des pasteurs évêques et prêtres répondront de ne pas avoir préparé le Peuple que Dieu leur a confié1.


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1-L’illumination des consciences amènera à des réactions qui décideront de leur adhésion à la bête.

2- « Graves de communi re » du Pape Léon XIII.




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